José Lara Menéndez fait principalement de la peinture, du dessin et de l'illustration numérique. Sa pratique porte sur les angoisses et les aspirations qui découlent de ses réflexions sur le genre et la nature queer. Dans cet enchevêtrement d'humour, d'étrangeté et d'un sentiment d'urgence surgit une juxtaposition visuelle de références socioculturelles, d'éléments fantastiques, d'objets de la vie quotidienne et d'espaces liminaux. Ces scènes représentent souvent des personnages dans des moments d'introspection, ce qui se traduit par des expressions contrastées et exagérées. L'ensemble de ces éléments dévoile les pensées de Menéndez concernant les limites environnementales et sociales définies par le capitalisme. Il s'agit d'une tentative de saisir la dissonance entre l'aliénation de la culture productiviste et la « maladie de la hâte » créée par le capitalisme, qui se heurte aux identités trans, autistiques et mixtes d'Amérique centrale des artistes. Par le langage visuel, l'artiste vise à affirmer la possibilité de se créer un espace pour exister et penser différemment, même face à l'adversité. Sa pratique est mue par un désir de reconnaître l'universalité des luttes et de transcender les systèmes qui tendent à diviser.
José Lara Menéndez (il/iel) est un artiste en arts visuels figuratifs titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia. Son lieu de travail et de résidence est actuellement Tiohtià:ke (Montréal). En 2022, Menéndez a reçu une subvention de recherche et de création du Conseil des arts du Canada pour étudier l'animation et la cartographie de projection, en plus de participer au programme de mentorat d'Art Volte. Ses œuvres ont été exposées à Montréal et partout au Canada, notamment la galerie Hoy, à la galerie FOFA et chez Afternoon Projects.