L’œuvre fantastique de Madeleine Mayo, Vex-Visceral, prend en considération comment les armes de guerre, et inversement, les objets destinés au jeu peuvent être réinventés afin d’amorcer une réflexion sur les désirs conflictuels, mais souvent complémentaires qui découlent de besoins collectifs de connexion et d’indépendance, de laisser-aller et d’auto-préservation. Mayo mise sur le pouvoir qu’ont les accessoires de théâtre de créer l’illusion et s’inspire de l’art de la costumade et des jouets érotiques afin d’interroger le pouvoir symbolique des armes et outils et d’imprégner les formes d’une sensualité inusitée.

Madeleine Mayo’s fantastical body of work, Vex-Visceral, considers how weapons of battle, and conversely, tools of play can be reinvented to grapple with the conflicting, but often complementary desires we share for connection and independence, surrender and self-preservation. Mayo draws on the make-believe quality of theatrical props, Cosplay and erotic toys in order to query the symbolic power of weapons and tools and to imbue forms with unaccustomed sensuality.